Jacinthe, jacinthe… oui mais jacinthe des bois !
Tes dessus fleuris attirent les promeneurs dans les sous-bois
Certains t’admirent, s’enivrent de ton parfum
D’autres te foulent aux pieds
Ce n’est pas toi qu’ils viennent récolter,
mais morilles qui valent argent
ou muguet du premier mai, toujours plus cher
Oh ! je sais bien que vous ne croissez pas au même moment
Aujourd’hui, on n’est plus sûr
ni du temps des jonquilles, ni du parfum des jacinthes…

En tous cas, toi, la jacinthe des bois, tu prolifères bien
occupes ton terrain et tentes le coquin
Pour ceux qui s’enhardissent à traverser ton parterre
Attention au grand méchant loup qui peut se cacher derrière un tronc
prompt à cueillir le Petit Chaperon Rouge
ou encore l’Homme , le plus grand prédateur qui soit
le méchant des polars et des actus, toujours à l’affût d’une jeune vierge

Jacinthe, je t’ai achetée chaque année
Il faut le dire, plus riche et grasse chez le fleuriste
Parfois j’ai choisi ta couleur
d’autres fois j’ai préféré ne pas savoir
ressentir le plaisir de te voir éclore
dans ta robe rose, blanche, bleue ou violine

Et quand tu reprends corps au printemps
bien plantée dans le jardin,
Merci pour ta leçon de vie !

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