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Par un effet de papier plié, ou collage, ou peut-être l’utilisation d’un logiciel, ce visage de femme est présenté « autrement ». L’image est artistique, c’est-à-dire qu’elle traduit une vision d’artiste, et change le regard de celui qui la voit, pose la question de savoir de quoi est fait un visage, comment il est composé. Regardons-le.

Ce qui ne se voit pas est la légende qui l’accompagne sur une affiche dans l’exposition actuelle à la Bibliothèque, et qui la rend choquante. Nous sommes loin de l’art pour l’art. Au dessus de cette tête, on peut lire « Tout commence par des cris, et ne doit jamais finir dans un grand silence. » L’exposition s’appelle « Violences conjugales » et retrace les différentes campagnes de prévention depuis 1989.

Les images mensuelles de Marque-pages Soissons font souvent appel à la beauté, la nostalgie, l’apaisement. Que faire de celle-ci, qui éveille d’autres émotions ? Se révolter, avoir peur, ou s’y reconnaître ? Attendons les réactions.

L’exposition « Violences conjugales » se poursuit jusqu’au 3 mai.

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