Un matin en se réveillant, on ne pleure plus.
Le frémissement du printemps subrepticement s’insinue
En un goutte à goutte salvateur dans nos veines affamées
De sentiments et d’ardeurs, depuis trop longtemps privées.
Notre cœur cadenassé, empesé semble à nouveau pouvoir aimer,
On affronte le dehors, le pas sûr, le nez aux parfums frémissant
Pour la première fois depuis la déchirure.
On arrive par hasard au parc de Saint Crépin
On remarque la grille entrouverte sur la sensuelle allée
Invitation à pénétrer dans une attirante intimité
Et plus loin la promesse d’une fontaine salvatrice,
L’espoir renaît
Et on entre.
Aucun tag pour cet article.